AUDIT Energétique pour qui et pourquoi ?

L’audit énergétique est un diagnostic immobilier qui permet de faire un état des lieux de la performance énergétique et environnementale des logements.

Il permet d’informer le futur acquéreur de l’état écologique et environnemental du bien qu’il souhaite acheter.

Il informe sur les travaux nécessaire à effectuer sur le bien afin d’envisager une amélioration du confort et de réaliser des économies d’énergies.

L’obligation de réaliser un audit énergétique concerne les logements mis en vente (maisons individuelles, immeubles composés de plusieurs logements dont vous êtes l’unique propriétaire) qualifiés de passoire thermique, c’est-à-dire les bâtiments classés F ou G par le DPE.

Depuis le 1er janvier 2025, cela concerne aussi les bâtiments classés E.

À partir du 1er janvier 2034, cette obligation concernera les bâtiments classés D.

Les logements assujettis à l’obligation de fournir un audit énergétiques sont ceux dont la promesse de vente ou l’acte de vente est signé depuis le 1er avril 2023.

Que doit mentionner l’audit énergétique ?

L’audit doit mentionner les informations suivantes :

  • Estimation de la classe énergétique du bien avant les travaux
  • Scénarios de travaux en 1 ou plusieurs étapes
  • Classe énergétique du bien après les travaux
  • Montant des travaux et montant des aides auxquels vous avez droit

Estimation de la classe énergétique du bien avant les travaux

L’audit comprend les éléments suivants :

  • Estimation de la classe énergétique avant travaux selon la méthode de calcul 3CL (celle utilisée également pour les DPE). Cette estimation se base sur un relevé technique détaillé du logement mais aussi sur le dernier DPE
  • La répartition des déperditions thermiques du bâtiment doit y figurer

Propositions de travaux

L’audit doit contenir 2 propositions de travaux minimum pour parvenir à une rénovation performante.

Ces propositions doivent respecter les conditions suivantes :

  • Elles doivent être compatibles avec les caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales prévues par le code du patrimoine (par exemple, en cas de bâtiment classé)
  • Elles ne doivent présenter un coût disproportionné par rapport à la valeur du bien (c’est le cas lorsque le coût des travaux dépasse 50 % de la valeur du bien).

Chaque proposition doit prévoir un parcours de travaux en 1 ou plusieurs étapes cohérentes entre elles. Elles doivent permettre d’assurer un traitement satisfaisant des interfaces et interactions, notamment les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air et l’atteinte d’un niveau satisfaisant de confort hygrothermique.

À savoir  

Les solutions techniques définies dans les propositions de travaux doivent être compatibles avec l’état du bâti, notamment en ce qui concerne les matériaux des parois opaques (murs, plancher bas et toiture).

1re proposition

Elle doit prévoir un parcours de travaux par étapes pour parvenir à une rénovation performante.

Ce parcours de travaux intègre notamment l’étude de 6 postes de travaux :

  • Isolation des murs
  • Isolation des planchers bas
  • Isolation de la toiture
  • Remplacement des menuiseries extérieures
  • Remplacement de la ventilation
  • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

Ce parcours de travaux doit respecter les conditions suivantes : 

  • La 1re étape de travaux doit permettre de réaliser un gain d’au moins 2 classes énergétiques et de réaliser le traitement de 2 postes d’isolation
  • L’étape finale doit permettre d’atteindre un niveau de performance au moins égal à celui de la classe de performance B
2de proposition

Elle doit prévoir un parcours de travaux en 1 seule étape pour parvenir à une rénovation performante.

Ce parcours de travaux intègre notamment l’étude de 6 postes de travaux :

  • Isolation des murs
  • Isolation des planchers bas
  • Isolation de la toiture
  • Remplacement des menuiseries extérieures
  • Remplacement de la ventilation
  • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

Performance énergétique après travaux

L’audit précise pour chaque étape du parcours de travaux les informations suivantes : 

  • Consommation annuelle d’énergie primaire et finale du bâtiment après travaux rapportée à sa surface après travaux exprimée respectivement en kWhEP/m²/an et kWhEF/m²/an pour chacun des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) 
  • Consommation annuelle totale d’énergie primaire et finale du bâtiment après travaux rapportée à sa surface après travaux exprimée respectivement en kWhEP/m²/an et kWhEF/m²/an pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) . Ces consommations sont estimées avec et sans déduction de la production d’énergie photovoltaïque autoconsommée
  • Emissions de gaz à effet de serre du bâtiment après travaux pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) rapportée à la surface après travaux exprimée en kgCO2eq/m²SHAB/an
  • Classement de performance énergétique du bâtiment après travaux, prenant en compte la consommation annuelle totale d’énergie primaire pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires)
  • Classement en gaz à effet de serre du bâtiment après travaux au sens du DPE
  • Estimation des économies d’énergie en énergie primaire et finale, et des émissions de gaz à effet de serre évitées (en valeur absolue, puis en valeur relative par rapport à l’état initial avant travaux)
  • Estimation de l’impact théorique des travaux proposés sur les frais annuels d’énergie, sous la forme d’une fourchette d’économie de coûts.

Coût des travaux et aides mobilisables

L’audit doit indiquer les informations suivantes :

  • Estimation du coût des travaux d’amélioration de la performance énergétique et des autres travaux nécessairement liés à la réalisation de ces travaux d’amélioration
  • Principales aides financières mobilisables pour réaliser ces travaux.

L’auditeur doit veiller à sélectionner des bouquets de travaux cohérents par rapport aux économies d’énergie attendues et à la valeur du bien.

Conditions d’aération ou de ventilation du bâtiment avant travaux

L’audit doit mentionner les travaux recommandés sur les parois opaques ou vitrées donnant sur l’extérieur des bâtiments.

Les installations de ventilation et de chauffage peuvent être accompagnées de l’une des mesures suivantes :

  • Travaux complémentaires permettant de garantir un renouvellement suffisant mais maîtrisé de l’air
  • Recommandations sur la gestion et l’entretien du système de ventilation permettant d’assurer des conditions satisfaisantes de renouvellement de l’air. Lorsque le renouvellement de l’air est insuffisant ou non maîtrisé, les travaux permettant d’y remédier sont proposés dès la 1re étape du parcours de travaux.

SOURCES : service-publics.fr

TARIF : Audit règlementaire = 878,40 € HT (1098 € TTC)

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